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Pourquoi les français ne suppriment pas systématiquement le compte Facebook après un décès ?

Nous vous apportons des éléments de réponse à cette question

En France, chaque 5 minutes, il y aurait un décès parmi les inscrits sur Facebook… voici un chiffre certes non officiel mais avancé par certains pour démontrer l’ampleur du phénomène. Dit autrement, la question de la gestion et de la suppression des comptes sur les réseaux sociaux dont Facebook, après un décès, risque de se poser de plus en plus.

Qui décide de la suppression du compte Facebook après un décès ?

Le nombre des personnes décédées en France n’ira qu’en augmentation dans les prochaines années. Dans quelques années, on risque de se retrouver avec autant d’utilisateurs vivants que décédés sur le plus grand réseau social du monde…et dans 50 ans, le nombre de ces derniers risque de dépasser le nombre des premiers. Alors pourquoi les Français ne prennent pas les dispositions nécessaires pour que leur compte Facebook soit supprimé après leur mort ?

Force est de constater qu’un grand nombre de comptes Facebook de personnes décédées ne sont pas clôturés. A notre avis, la non-suppression d’un compte Facebook en cas de décès est due à plusieurs facteurs. Nous avons essayé d’analyser le comportement des Français même si ce phénomène dépasse largement les frontières de notre pays.  

Il convient de rappeler d’abord que Facebook a réfléchi sur la question du décès des personnes inscrites sur le réseau et a mis en place des options à l’attention de l’utilisateur qui souhaite prévoir à l’avance le devenir de son compte Facebook après sa mort. Nous devons alors distinguer parmi deux hypothèses : celle où l’utilisateur de Facebook a pris ses dispositions et le cas où il n’a rien décidé et ce sera à ses proches de prendre une décision.

L’utilisateur Facebook a le pouvoir de décider du sort de son compte Facebook

Les inscrits sur Facebook ont la possibilité de signaler à la plateforme en question, ici Facebook, leur volonté que le compte soit clôturé à leur décès. Les Français peuvent également laisser des instructions dans le cadre d’un testament (comme pour le mode de funérailles ou encore le don d’organes).

Si l’utilisateur a choisi de son vivant un « légataire », ce dernier pourra gérer son compte Facebook si celui-ci n’est pas supprimé et s’il est transformé en compte de commémoration. Le légataire pourra effectuer certaines actions sur la page Facebook du défunt comme changer la photo de profil, faire une publication, voire lui-même demander la suppression du compte.

Pourquoi les Français ne s’intéressent-ils pas à prévoir la suppression de leur compte Facebook après leur décès ? Ce constat reflète sans doute notre façon d’appréhender la « mort numérique ».

Parce que les Français n’y pensent pas forcément ? Parce qu’ils n’accordent pas assez d’importance à la question ? Parce qu’ils préfèrent laisser leurs proches décider ? Parce qu’il est difficile de prévoir à l’avance l’effacement d’éléments qu’on considère comme faisant partie de notre existence ?

Autant de réponses possibles en l’absence d’étude précise menée sur la question.

Le manque de sensibilisation sur la question y joue certainement. Toutefois, les géants des réseaux sociaux se voient mal introduire une politique de sensibilisation sur la question de la mort et du sort des données personnelles figurant sur un réseau social. Le sujet de la mort reste très sensible de nos jours. Par conséquent, inciter les personnes à prévoir leur « héritage numérique » reste délicat.

Par ailleurs, dans notre perception Internet est quelque chose d’immatériel, d’illimité et surtout où l’on pourra « survivre » après notre mort.

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Le choix difficile de la famille quant au sort du compte Facebook après un décès

Si une personne ne fait pas de choix quant au devenir de son compte Facebook de son vivant, après son décès, ce sera à sa famille et à ses proches d’en décider.

Pourquoi c’est un choix difficile pour la famille ?

Pour plusieurs raisons. D’abord, la famille et les proches sont ceux qui s’occupent de l’organisation des obsèques et des démarches administratives obligatoires. Les proches doivent en même temps gérer le deuil. C’est à eux qu’incombera ensuite la gestion des comptes sur les différents réseaux sociaux.

Certains vont demander la suppression du compte Facebook. Ils auront le besoin de clôturer les comptes de la personne disparue.

La majorité des familles aura du mal à chercher à modifier les pages et le compte Facebook d’un proche décédé. Le choix va certainement être de laisser la page telle qu’elle. La douleur de la perte d’un être proche empêchera la famille de supprimer le compte Facebook car cela peut être perçu comme voir la personne mourir « une deuxième fois ».

Une option dans ce dernier cas est la possibilité de transformer la page Facebook du défunt en espace de recueillement. Le compte sera modifié en « compte de commémoration ». Les proches de la personne décédée et ses amis pourront continuer à se rendre sur la page Facebook, revoir des photos, les publications… Ils pourront écrire des messages en hommage au défunt. La page Facebook sera ainsi une sorte d’espace de recueillement à l’instar du cimetière… Aujourd’hui, on a l’impression qu’en écrivant des commentaires sur une page Facebook, cela équivaut à déposer des fleurs sur une tombe. Les proches auront aussi le sentiment de pouvoir continuer à « interagir avec le défunt ».

Ce sont donc au moins quelques-unes des raisons qui expliquent pourquoi les Français ne suppriment pas les comptes Facebook après un décès...

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