Simulation en ligne des prix de pompes funèbres 2024
Besoin d'aide ?
01 84 17 37 38
Devis personnalisés
Demander un devis

Nouvelles règles concernant les cookies sur Internet : qu'est-ce qui va changer ? Quels vont être les impacts de cette évolution ?

Découvrez tout ce qui va changer à partir de maintenant en matière de cookies et de traceurs en ligne.

photo de Charles Simpson

Rédigé par : Charles Simpson fondateur du site Meilleures Pompes Funèbres

Article publié le 07/04/2021

Vous avez peut-être remarqué de petits changements récents lorsque vous naviguez sur internet depuis le 1 avril (ceci n’est pas une blague).

Et pour cause : une révolution est actuellement en cours concernant la législation sur les cookies (Des cookies ??? Késako ??). On souhaitait vous tenir au courant sans vous faire mal à la tête et vous expliquer les implications de ces changements.

Nous avons donc fait court et efficace, et condensé pour vous toutes les informations à retenir en 4 points clés :

1. Ce changement est-il vraiment si important ? Que faut-il comprendre?

Oui, à titre personnel et professionnel, c’est important, car ces changements modifient le système de publicité personnalisée. 

Exemple : il y a quelques jours, j’ai cherché une paire de chaussures sur Internet ; aujourd’hui, il est probable que si je navigue en ligne, on va me proposer des publicités de chaussures (voir même la paire exacte que j’ai failli acheter). 

Cette publicité ciblée est possible grâce à l'implémentation des cookies dans mon navigateur (ce fichier informatique est stocké par un ordinateur, un téléphone ou une tablette et un site web).

Les cookies en 2021

Si j’accepte les cookies, cela ne change rien. Il est probable que je continuerai de voir des publicités. En revanche, si je refuse, ah, que va-t-il se passer ? C’est là tout le changement : le site internet ne peut plus implémenter des cookies et donc proposer des publicités personnalisées. 

Mais alors, comment gagne-t-il sa vie ? 

Est-ce qu’on peut dire que cela reviendrait à acheter un magazine sans les pubs ? Oui, mais alors il est probable que le magazine ne soit plus rentable, sauf si son prix explose.

Ce nouveau cadre marque donc un tournant majeur, tant pour le secteur de la publicité en ligne que pour les internautes, qui vont devoir faire des choix lors de leur navigation en ligne.

Jusque là vous suivez ?

2. Tous les sites web sont-ils touchés?

Il faut distinguer 3 types de cookies (c’est la partie “technique” de l’article…. Ne vous en faites pas, on a fait au plus simple) :

1) Les cookies dits "nécessaires"

qui permettent d'enregistrer des informations entre deux consultations d'un même site web. Ce sont eux par exemple qui permettent de mémoriser le panier d’achat (très pratique)… Aujourd’hui, malgré les nouvelles règles, rien ne change, on peut garder les cookies.

2) Les cookies dits "statistiques"

qui permettent de suivre les actions d'un internaute sur un site web. Grâce à eux, on peut par exemple savoir quelle est la page la plus visitée sur un site. Là encore, rien ne change pour l’instant si les données sont anonymisées (c'est-à-dire qu’on ne peut pas vous identifier précisément à partir de ces données).

3) Les cookies "third party" ou "tiers"

qui regroupent tous les cookies qui ne sont pas créés par un site web, mais par un tiers utilisant des publicités. Ils sont déposés par ou pour un site B, une régie publicitaire le plus souvent, sur un site A. Cela permet au site B de voir quelles pages ont été visitées sur le site A par un utilisateur et de collecter des informations sur lui. C’est là que tout change aujourd’hui ! Fini Big Brother sans votre consentement. 

Cookie consentement 2021 cnil

Attention, tout n’est pas encore clair, on marche sur des œufs entre le 1 avril et Pâques (c’est un festival de coïncidences). Il faut savoir qu’il y a actuellement de nombreux débats juridiques entre les acteurs de la pub, la CNIL, la justice française, la justice européenne, les associations pour la vie privée et les lobbyings… Bref, il y a du monde sur le sujet.

Ce qui est recommandé aujourd’hui :

Pour gérer ces cookies, la CNIL (Commission Nationale de l’Informatique et des LIbertés, l’organe officiel qui veille au respect et à la protection des données personnelles en ligne en France) recommande aujourd’hui la mise en place sur tous les sites web d’un bouton "tout accepter" mais aussi d’un bouton "tout refuser". L'internaute doit pouvoir retirer son consentement facilement et à tout moment : refuser les traceurs doit être aussi simple que de les accepter.

En plus de ces boutons, la CNIL indique que les internautes doivent être informés des finalités des cookies traceurs avant de pouvoir consentir à leur utilisation. Autrement dit, ils doivent comprendre précisément les conséquences pour eux et pour leurs données lorsqu’ils acceptent ou refusent l’utilisation de ces cookies sur un site Internet. En outre, ils doivent pouvoir connaître l’identité de tous les organismes qui utilisent ces traceurs. 

Les professionnels qui utilisent ces cookies traceurs, eux, doivent être capables de fournir à tout moment la preuve du consentement de chaque utilisateur lorsque les traceurs sont utilisés.

3. Concrètement, que donnent les premiers retours ? 

De nombreux tests ont été réalisés. On estime que les taux d'acceptation des cookies resteront autour de 70 à 90 %.

“Tout ça pour ça ?” me direz-vous. Hé oui : en fait, c'est encore beaucoup trop tôt pour conclure.

4. Quelle est la réaction de Google ?

Pour faire face à ces changements, Google va proposer 2 solutions :

  1. Un système dont le but est de prendre en compte le consentement des utilisateurs dans la collecte et le traitement des données. Si l’internaute ne donne pas son consentement, Google sera capable d’adapter le recueil des informations en fonction des normes RGPD en vigueur. Il souhaite aider les annonceurs du web à continuer de comprendre leurs utilisateurs, tout en respectant leurs droits. Pas évident… Attendons de voir ce que cela va donner !
  2. Un système de cohortes, pour identifier les internautes qui ont des intérêts proches ou qui ont vécu des événements similaires, non plus individuellement mais par groupe. Évidemment, cette analyse va mobiliser toutes les ressources de l'intelligence artificielle. Pour l’instant, cette solution démarre mal car les premiers retours ont mis en avant de gros problèmes de discrimination… Là encore, attendons de voir l’évolution de ce système !

Est-ce que c’est plus clair maintenant ? 

Bon cookies,

Charles

Cet article vous a-t-il été utile ?
Utilisateurs qui ont trouvé cela utile : 0 sur 1
Être informé des dernières actualités

Comparez les tarifs des pompes funèbres de votre ville.

Comparez : Devis obsèques en 2 min
Devis gratuit et sans engagement

Consultez les pages mentions légales et comment ça marche ?

Faites une estimation gratuite en ligne, avant de comparer les devis

Commencer la simulation

Toutes les actualités