Présence d’héritiers
Si le titulaire initial de la concession vient à décéder, celle-ci est transmise aux héritiers par voie successorale en état de perpétuelle indivision (circulaire n° 91-43 du 26.2.91 relative à la transmission des concessions funéraires). C'est-à-dire que la concession est léguée aux héritiers des héritiers, et ainsi de suite. Elle appartient ainsi à l'ensemble des héritiers (sœurs, frères, cousins, cousines) qui disposent des droits égaux. Aucun héritier ne prend seul une décision sans avoir l’accord des autres héritiers. Dans le cas contraire, ces derniers peuvent le traîner en justice.
A noter : l'entretien, la réparation ou le renouvellement de la concession par un seul des héritiers ne lui confère aucun privilège. Comme précisé en haut, l’indivision signifie que tous les héritiers ont des droits égaux.
Absence d’héritiers ou de descendance
Pour une concession perpétuelle : en cas d’absence d’héritiers, la concession est reprise par la municipalité après au moins 30 ans et une constatation d’abandon. S’il n’y a pas d’héritiers, la commune peut faire don de la concession au centre communal d’action social (CCAS) ou à un établissement public (hôpital, université, etc.). Ce dernier s’assurera alors d’entretenir le monument. Si la sépulture est entretenue par une personne tierce, même étrangère, la concession peut perdurer.
Pour une concession de 15, 30, ou 50 ans : la commune ne doit pas accepter une demande de renouvellement par un non-héritier, mais ce n’est pas une obligation. Dans le cas contraire, la personne étrangère n’a aucun droit sur la concession. Celle-ci garde le nom de son titulaire initial.
Donation ou legs d’une concession du vivant titulaire
Une concession ne peut pas être “commercialisée”. Le titulaire n’achète pas le droit de propriété, elle loue l’usage de l’emplacement à la commune. Toutefois, le titulaire peut céder le droit de la concession à titre non onéreux à un héritier par le sang. La concession déjà utilisée ne peut pas être léguée à une personne étrangère.