Que faut-il savoir sur les monuments funéraires juifs ?

La pierre tombale juive est également appelée Matzevah. L’apparence de cet élément peut différer en fonction de la religion judaïque à laquelle appartient le défunt :

Askénazes : Ce sont les juifs d’Europe centrale et orientale. La langue des Askénazes est le Yddish. Leur monument funéraire sera doté d’une stèle qui contient les noms français et hébreux du défunt ainsi que le nom de son père. On peut aussi réaliser la gravure d’une ou plusieurs étoiles de David et d'une épitaphe pour témoigner son attachement avec le défunt (inscription funéraire, éloge funèbre).

Séfarates ou Mizrahim : Il s’agit des juifs d’Asie et d’Afrique du nord. Dans cette religion, la gravure des informations sur le défunt est réalisée sur la pierre tombale, la dalle qui recouvre la sépulture. On peut y trouver le nom complet hébraïque de la personne décédée ainsi que le nom de sa mère.

Le choix du monument funéraire juif dépend ainsi des origines de la personne décédée et des attentes des familles. Il est aussi possible de trouver d’autres symboles sur la tombe comme la Menorah, les rouleaux de la Torah ou le lion de Juda. Il faut souligner que la mise en place de bouquets et couronnes sur les tombes juives est interdite.

La tradition juive veut que les défunts juifs soient inhumés en pleine terre dans un linceul. Toutefois, puisque l’usage d’un cercueil est obligatoire en Europe, les israélites optent pour un cercueil non scellée pour que le corps puisse retourner à la poussière. Dans les cimetières juifs, les tombes sont alignées en rang. Les sépultures doivent être placées à une distance de 6 largeurs de mains les unes des autres. Dans le cas où il manque de place dans le cimetière, cette distance peut être réduite à 6 pouces.