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Allier obsèques et respect de l’environnement : doit-on repenser nos rites funéraires ?

Découvrez les résultats de notre étude sur ce sujet brûlant d'actualité !

Selon l’INSEE, 650 000 personnes sont décédées en France en 2021. Nos pratiques funéraires ont donc forcément un impact sur la planète et sur notre environnement ! Fort heureusement, la conscience écologique globale commence peu à peu à dépasser la vie pour se concentrer sur la mort. Autrement dit, de plus en plus de personnes souhaitent opter pour des obsèques écologiques. Comment répondre à cette volonté ? Est-ce que nous avons mis en place des solutions en France ? Si oui, quelles sont-elles ? Sont-elles fiables ? Meilleures-Pompes-Funèbres.com a mené l’enquête pour vous ! 

I. “Funéraire et écologie” : qu’entend-on par là ?

Lorsqu’on parle funéraire et écologie, on peut se poser de nombreuses questions

  • Est-il écologique de se faire inhumer dans un cimetière avec un caveau et une pierre tombale de plusieurs centaines de kilos ? 
  • Est-il écologique de procéder à une crémation qui nécessite beaucoup d’énergie pour transformer le corps en cendres très rapidement (alors qu’un défunt n’est pas spécialement pressé) ?
  • Est-il écologique d’accepter de recevoir des soins de toilette avec des produits polluants ?
  • Est-il écologique d’opter pour des cercueils laqués, décorés avec des substances non biodégradables ?
  • Etc.

Évidemment, il n’y a pas de bonne réponse à ces questions.

Il faut savoir qu’en France, deux modes d’obsèques sont tolérés : l’inhumation et la crémation. Le problème, c’est qu’il s’agit de deux pratiques qui polluent notre environnement : la crémation, très énergivore, relâche des gaz et des substances nocives dans l’air que nous respirons, tandis que l’inhumation relâche des produits (utilisés notamment pour la préparation du corps) toxiques et dangereux pour l’environnement dans les sols, ce qui finit par polluer les nappes phréatiques. 

Comme l’enjeu écologique devient important pour nombre de défunts, nous avons décidé d’étudier le sujet plus profondément, notamment en lançant un vaste sondage en ligne et en étudiant de très près les pratiques des cimetières en France

Après analyse des résultats, nous avons découvert que certaines villes avaient pris ce sujet en main en proposant des solutions écologiques. Quelles sont ces solutions exactement ? Combien de villes ont-elles une démarche écologique ? S’agit-il de vraies propositions ou de ce que l’on appelle du greenwashing ?

Il faut savoir que sur les 500 villes que nous avons étudiées, il reste tout de même 71 villes qui n’ont pas de page dédiée à leur cimetière… Autrement dit, il existe 71 cimetières en France qui ne communiquent pas d’informations sur leurs pratiques. La digitalisation avance, mais quelques villes restent encore en retard !

II. Quels ont été les résultats de notre sondage ?

Voici les résultats de notre sondage en image :

1) La communication des communes

Page cimetière écologie

Comme vous pouvez le constater, l’écologie est très peu mentionnée dans les pages cimetières des 500 premières villes de France. Comment l’expliquer ? Est-ce un problème de communication entre les services des cimetières et les gestionnaires du site ? Est-ce dû à un manque d’efforts réellement entrepris par les villes ?

Si l’on va plus loin, une chose devient préoccupante lorsque l’on pense à ces chiffres : quel est l’impact de ce manque de communication sur les personnes qui préparent leurs obsèques ? Combien d’entre eux ont renoncé à organiser des funérailles écologiques à cause d’un manque de communication ? 

Chez Meilleures Pompes Funèbres, nous nous sommes interrogés longuement sur ce phénomène. Finalement, nous sommes arrivés à une supposition : et si ce manque d’informations était dû tout simplement à la peur d’aborder le sujet ? Car il est vrai qu’en France, nous n’interrogeons ni ne remettons souvent en question nos pratiques funéraires, particulièrement lorsqu’il s’agit de l’aborder sous l’angle de l’écologie. Pourtant, de nouvelles pratiques émergent partout dans le monde, et ce sont les communes qui sont en première ligne pour participer à leur diffusion.

2) Les pratiques d’entretien : la politique zéro-phyto

Nous avons voulu savoir combien de mairies déclarent une politique zéro-phyto. Le terme zéro-phyto est couramment employé pour décrire l'entretien des espaces extérieurs (espaces publics, jardins, bords de route…) par les collectivités, gestionnaires publics et privés et les particuliers sans utilisation de produits phytosanitaires de synthèse.

L’arrêté du 15 janvier 2021 élargit en effet l’interdiction d’utiliser des produits phytosanitaires à partir du 1er juillet 2022 dans tous les lieux fréquentés par le public ou à usage collectif. Depuis cette date, il n’est plus possible d’utiliser des pesticides dans les cimetières, sauf les produits de biocontrôle, ceux à faibles risques et ceux autorisés en agriculture biologique.

Qu’en est-il aujourd’hui ? Seules 25% des villes déclarent mener une politique zéro-phyto…. Nous sommes donc très en retard sur ce qui était annoncé !

La ville déclare-t-elle une politique zérophyto

Cependant, afin de ne pas sombrer dans le défaitisme, nous avons voulu valoriser les villes qui menaient une stratégie offensive sur ce sujet, et avons donc mis au point un classement des villes qui adoptent les meilleures stratégies écolo.

3) Quelles villes ont adopté les meilleures pratiques funéraires écologiques en France ?

Notre palmarès distingue les 5 villes les plus dynamiques de France, avec une offre de cimetière éco-durable :

  • Niort (la ville référente en France : offre qui a démarré en 2014 avec le cimetière de Souché)
  • Nancy
  • Strasbourg
  • Ivry-sur-Seine (avec un tarif d'inhumation moins élevé que la moyenne)
  • Grenoble (qui met beaucoup l’accent sur le développement et la préservation de la faune, notamment en ce qui concerne les oiseaux et les insectes pollinisateurs)

À noter que toutes ces villes proposent une refonte de leur cimetière :

  • Cadre champêtre et végétalisation naturelle
  • Inhumation avec des cercueils écologiques
  • Pas de soin de conservation

III. Comment analyser nos données ?

On ne peut pas vraiment parler de manque de prise de conscience sur la question des obsèques écologiques. Cependant, nous avons pu constater qu’il existe un sérieux frein au développement d’alternatives funéraires écologiques, notamment à cause d’un tabou très ancré dans la culture française, qui nous empêche de parler librement des obsèques et de la mort.

Culturellement, nous avons un rapport très distant - presque sacré - avec tout ce qui a trait aux funérailles. La conséquence de cet état d’esprit est double : d’un côté, il nous permet de témoigner d’un respect sacralisé aux défunts ; mais de l’autre, il nous empêche d’aborder les obsèques de manière plus pragmatique et prosaïque.

La question de la gestion et de la transformation des cimetières est un parfait exemple de cette difficulté. En dépit de l’émergence de certaines lois pour favoriser les mesures respectueuses de l’environnement, il semble que la proportion de communes à être dans la capacité de les suivre soit assez restreinte (voir graphique ci-dessus). Or, pour adopter des pratiques véritablement écologiques, les communes ont un rôle déterminant à jouer !

La ville de Niort (première de notre classement en termes d’efficacité écologique) a d’ailleurs ouvert la voie en inaugurant le premier cimetière naturel. Chaque détail et élément du cimetière a été conçu pour être le plus respectueux de l’environnement possible. 

Par exemple, le cimetière en lui-même ressemble à un parc naturel, très verdoyant et abritant une faune et une flore riches et diversifiées. Qu’ils soient inhumés ou bien crématisés, les corps (ou les cendres) des défunts sont mis en terre au sein de cercueils et d’urnes biodégradables. Les corps ne reçoivent pas de soins de conservation, pour éviter toute pollution des sols. Enfin, à la place des habituels monuments funéraires et pierres tombales, on privilégie des pierres en calcaire discrètes. 

Depuis sa mise en service, la ville a reçu de nombreux appels de la part d’élus d’autres communes en France, qui semblaient très intéressés par le projet. Niort semble donc avoir ouvert la voie à un tout nouveau modèle alternatif de cimetières, qui devrait s’imposer de plus en plus au cours des années à venir !

Conclusion

Certes, en France il n’est pas facile de bousculer les tabous pour parler de funérailles écologiques et de mesures à mettre en place pour limiter l’empreinte carbone des morts

Comme on l’a vu, les communes françaises sont même plutôt en retard au niveau de la transition écologique funéraire, même lorsque les mesures à prendre sont imposées par la loi. La mise en place par les services publics d’une politique nationale véritablement contraignante sur le funéraire et l’écologie semble donc être plus que jamais nécessaire. 

Mais surtout, le premier pas pour faire bouger les choses semble être de faire évoluer les mentalités et de permettre au débat public de s’emparer directement et sans gêne du sujet, afin de mettre en place des mesures concrètes et efficaces. Comment faire alors pour en arriver là ? La réponse est simple : en parlant de ce sujet trop souvent mis de côté, mais pourtant essentiel. Et c’est justement ce que nous vous proposons aujourd’hui...

N’hésitez pas à me contacter pour que nous en discutions ! 

Bien à vous, 

Charles Simpson

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