Ville de Vannes : histoire des cimetières 

Le cimetière de Boismoreau fut ouvert en 1792 en centre-ville, près de l’Etang au Duc et du Boulevard de la Paix. Il s’agit du plus vieux cimetière de la ville de Vannes. Auparavant, la commune comptait plusieurs cimetières paroissiaux. Ces derniers étant exigus, la ville a acheté un terrain, en 1791, afin de créer un nouveau cimetière, inauguré le 27 février 1792.

Très rapidement après son ouverture, le cimetière a fait l’objet de plusieurs extensions dont la plus importante date de 1899. Un carré militaire a été créé en 1968 et regroupe les soldats morts pour la France de la Guerre 1914-1918. 

Le cimetière de Calmont est situé en surplomb du port en direction de Séné. La ville a acquis le terrain en 1940 afin de remédier au manque d’emplacement dans le cimetière de Boismoreau. Il fut approprié par les Allemands et inauguré en 1942. Ce n’est qu’en 1945 que le cimetière a été officiellement mis à disposition des habitants de Vannes. 

Encore aujourd’hui, il est surnommé “cimetière des Allemands” par les anciens. En effet, 587 soldats allemands y ont été inhumés avant d’être transférés à la nécropole allemande Huisne-sur-mer en 1961. En 1963, le cimetière de Calmont accueille un carré militaire qui regroupe les soldats morts pour la France de la Guerre 1939-1945. Un jardin du souvenir a été aménagé en 2021 pour la dispersion des cendres et le recueillement des familles des défunts incinérés.