Partager vos opinions philosophiques et religieuses : évitez de donner des opinions philosophiques ou religieuses si vous ignorez les croyances du défunt et de sa famille. Il vaut mieux être neutre et rédiger une lettre de condoléances avec les mots qui viennent du cœur.
Utilisation des termes “je sais ce que tu ressens” : pas forcément, chacun ses sentiments, il n’y a pas de comparaison qui tienne. Ne prétendez pas connaître le ressenti des proches qui viennent de perdre un être cher. Cela risque d’augmenter le sentiment d’isolement. Il est recommandé de partager vos propres sentiments, votre tristesse et vos émotions si vous êtes une connaissance de la personne décédée. Dans le cas contraire, il suffit de témoigner votre compassion et votre soutien.
Parler davantage des circonstances du décès : lorsque vous rédigez une lettre de condoléances, évitez d’entrer dans les détails de la mort du défunt. Ne parlez pas des circonstances du décès de manière abrupte ou crue. Dans certains cas, il vaut mieux ne pas en parler du tout.
“C’est un soulagement” : même si le décès est survenu suite à une longue maladie et peut être considéré comme un soulagement, il ne faut pas le dire dans une lettre de condoléances. C’est un manque de tact qui peut blesser davantage les proches en deuil souffrant déjà d’un sentiment de culpabilité.

“Au moins, il n’aura pas souffert” ou “Vous avez pu lui dire au revoir” ou encore “Voyez le bon côté des choses” : vivre la perte d’un proche est douloureux quelle que soit la situation et les circonstances du décès. Ce type de messages peut blesser la famille endeuillée. Au lieu de cela, parlez d’un souvenir ou d’une anecdote positive sur le défunt. Un peu d’humour est apprécié pendant ce moment de deuil où un petit sourire peut faire du bien.
“Il aura eu une longue vie” : gardez en tête que même si la personne décédée est âgée de 90 ans, cette perte est douloureuse pour les proches.
“Je ne sais pas ce que je ferais si ma femme/mon père/ma fille mourrait” : une lettre de condoléances n’est pas faite pour parler de vous, mais pour réconforter les poches et les accompagner dans ce moment sombre qu’ils traversent.
Dire qu’il faut pleurer ou pas : la réaction face à un décès diffère d’une personne à une autre. Vous n’avez pas à dire à la personne qui n’exprime pas ses émotions de pleurer, car il se peut qu’elle soit en état de choc. Ni à une personne qui pleure d’arrêter.