D'où vient le cercueil ? Quelle est son origine ?
Ce fut à l’époque des peuples primitifs que les premiers cercueils ont fait leur apparition. A cette époque, les proches endeuillés creusaient le tronc d’un arbre fraîchement abattu pour y déposer la dépouille de leur congénère décédé avant de l’enfouir sous terre.
Toutefois, l’histoire du cercueil tel que nous le connaissons désormais remonte à quelques siècles, lors de l’Antiquité Romaine. En effet, les Romains furent les premiers à enfermer le corps du défunt dans un coffre. Egalement nommé sarcophage, du grec sarx « chair » et phagîen « manger », il était destiné à faire disparaître le corps pendant sa décomposition pour ne laisser que les ossements, qui étaient ensuite placés dans des reliquaires.
Ces ancêtres du cercueil étaient fabriqués avec du marbre, un matériau noble et donc cher. Ainsi, seules les personnes fortunées étaient en mesure de s’en procurer. Peu à peu, le plâtre moulé a donc pris la place du marbre à l’époque des Francs. C’est à l’apparition des « clous » lors du Moyen Age que les plus défavorisés se mirent à utiliser des cercueils fabriqués avec de simples planches de bois. C'est finalement au cours de la Révolution Industrielle que le cercueil en bois, tel que nous connaissons de nos jours, fut enfin démocratisé.
Quelle est la durée de vie d’un cercueil ?
La durée de vie d’un cercueil dépend de son matériau de conception et du mode de sépulture choisi (pleine terre, caveau…). En effet, les cercueils pleine terre sont moins durables que les cercueils placés en caveau car ils font face à différentes agressions comme la pression de la terre, l’humidité et la présence de certains insectes sous terre.
Toutefois, certains matériaux, notamment à base de bois massif (chêne, châtaigner, acacia) sont plus résistants et peuvent résister à l’humidité une fois mis sous terre. Un cercueil de bonne qualité peut durer jusqu’à plus de 50 ans. D’un autre côté, les bois tendres comme le pin sont moins résistants et sélectionnés généralement pour une crémation.