Rapatriement d’un corps en Afrique : les autorisations délivrées par les services consulaires sont-elles obligatoires ?
Comme pour n’importe quel pays, si la famille décide de rapatrier la dépouille d’un proche défunt en Afrique, une autorisation des autorités consulaires du pays sera demandée pour que le corps puisse quitter le territoire français de façon légale.
Pour pourvoir l’obtenir, les proches doivent fournir des informations sur le défunt (nom, prénom, filiation, date du décès, copie de ses documents d’identité…) mais aussi un certain nombre de certificats (certificat sanitaire de non-contagion, autorisation de mise en bière et fermeture du cercueil, certificat de soins de conservation, autorisation de sortie du corps).
L’aide de l’opérateur funéraire pour prendre contact avec le Consulat du pays africain en question, réunir toutes les pièces du dossier et organiser le rapatriement du corps en Afrique peut s’avérer très utile.
Quel est le prix du rapatriement d’un corps en Afrique ?
Evidemment la réponse à cette question varie en fonction du pays vers lequel la dépouille du défunt va être transportée. Voici quelques exemples de tarifs affichés par des services funéraires aériens pour rapatrier le corps en Afrique : Congo, Mali, Bénin, Côte d’Ivoire, Cameroun, Guinée, Mauritanie dans les 1700€ à 1800€ environ. Sénégal : environ 1300€. Algérie, Tunisie, Maroc : autour des 1 000€.
Il est donc conseillé de vérifier si le défunt avait souscrit une assurance rapatriement qui pourrait couvrir les frais de rapatriement du corps en Afrique. Une assurance rapatriement peut être rattachée à des contrats d’assurance ou autres (carte bancaire) dont le défunt était titulaire. A défaut, les frais devront être supportés par la famille.