Quelles démarches pour rapatrier un corps en Océanie ?
Il convient d’abord de préciser que l’Océanie englobe plusieurs pays, chacun ayant ses propres règles en matière de rapatriement du corps en cas de décès à l’étranger. L’Océanie est composée de 16 pays dont l’Australie et la Nouvelle-Zélande, ainsi qu’une multitude d’îles.
Comment rapatrier un corps vers l’Australie ?
Pour obtenir des informations sur le rapatriement du corps en Australie auprès du Consulat d’Australie à Paris, vous pouvez vous y rendre sur place ou joindre par téléphone le centre permanent d’appels d’urgence consulaire au +61(0)262613305.
Vous pouvez aussi mandater un opérateur funéraire pour s’occuper des démarches auprès des services consulaires compétents. Les pompes funèbres vous communiqueront la liste des pièces à fournir pour obtenir les autorisations nécessaires. Il existe des pompes funèbres spécialisées pour l’international ainsi que des compagnies de services funéraires aériens.
Quelle est la procédure pour rapatrier un corps en Nouvelle-Zélande ?
Le rapatriement d’un corps en Nouvelle-Zélande prend en principe entre 8 et 10 jours.
Si vous avez fait appel à une société de pompes funèbres, celle-ci se chargera (en fonction du devis établi), en plus des démarches administratives pour rapatrier le corps en Océanie, d’appliquer les soins de conservations requis par les compagnies aériennes, de fournir un cercueil hermétique, de procéder à la mise en bière et d’assurer le transport du cercueil jusqu’à l’aéroport.
L’opérateur funéraire se charge aussi de trouver et de réserver le vol vers la Nouvelle Zélande.
A l’arrivée, le cercueil sera récupéré par l’agence de pompes funèbres locales qui a été choisie pour l’organisation des obsèques.
Attention, le coût de rapatriement d’un corps en Océanie peut s’avérer élevé en raison de la distance et du coût du transport aérien. Les proches du défunt ont intérêt à vérifier si celui-ci avait une assurance rapatriement. Si c’est le cas, les frais pour rapatrier le corps du défunt en Océanie pourraient être pris en charge par l’organisme concerné.