Que deviennent les accessoires présents dans le corps du défunt ?
Découvrez le sort des accessoires présents dans le corps du défunt en cas de crémation
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Envoyer ma questionCes dernières années, la médecine contemporaine a développé différents types de prothèses et autres dispositifs implantables (bras, jambes, hanche, genou, pacemakers et autres défibrillateurs). Mais quel est le sort de ces accessoires en cas de crémation ? C’est ce que nous allons voir dans cet article.
Quel est le sort des accessoires présents dans le corps d’un défunt ?
En cas d’inhumation, la majorité des prothèses peuvent être enterrées avec le défunt. Effectivement, celles-ci ne présentent aucun risque sur l’environnement et les retirer reste une opération post-mortem non justifiée. En ce qui concerne les prothèses amovibles de membres (main, bras, jambe,...), si la personne décédée n’a laissé aucune consigne particulière, la famille peut décider de les garder, de les faire recycler ou bien de les mettre à dispositions des personnes qui ne possèdent pas les ressources nécessaires pour accéder à ces soins.
En cas de crémation, plusieurs cas de figure sont possibles :
- Premièrement, il est possible de retirer totalement certaines prothèses avant la crémation (c’est le cas notamment des prothèses mammaires).
- Deuxièmement, certains implants (pour hanche, genou, broches, etc.) en matériaux résistants aux fortes chaleurs (titane, acier, cobalt, etc.) peuvent être incinérés avec le défunt. Certains crématoriums décident de les faire recycler auprès des sociétés spécialisées après la crémation.
- Dernièrement, les dispositifs équipés de piles ou de batterie intégrée (par exemple les pacemakers, les défibrillateurs cardiaques, pompes physiologiques, etc.) doivent être enlevés avant la crémation. En effet, ces dispositifs peuvent faire exploser le four crématoire et engendrer des dégâts importants. Le médecin qui établit le certificat de décès est tenu de préciser l’existence de ces appareils lors du constat de décès. Selon l'article R 2213-15 du Code des collectivités territoriales : "si la personne décédée était porteuse d'une prothèse fonctionnant au moyen d'une pile, un médecin ou un thanatopracteur atteste de la récupération de l'appareil avant la mise en bière". Si le patient décédé porte une telle prothèse, le retrait est donc obligatoire pour permettre la crémation.

Que deviennent les implants non crématisés exactement ?
En bref, les dents en or et les prothèses articulaires des personnes décédées ne sont pas restituées à la famille après la crémation. Seules les cendres sont remises à la famille. Celle-ci peut décider de :
- Les disperser dans un lieu approprié
- Les inhumer dans un caveau (ou cavurne)
- Les déposer dans une case columbarium.
Les résidus métalliques qui proviennent des prothèses et autres implants du défunt sont généralement filtrés après la crémation puis récupérés par des sociétés spécialisées qui peuvent en retirer divers métaux, précieux : titane, cobalt, inox, aluminium, cuivre, zinc, fer, acier, or, platine, argent…

Rédigé par : Charles Simpson fondateur du site Meilleures Pompes Funèbres
Article publié le 14/07/2022
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