La famille du défunt peut avoir décidé de ne pas inhumer l’urne, ou de ne pas la déposer dans un columbarium, mais de disperser les cendres contenues dans l’urne cinéraire. Ce choix implique de garder l’urne ou bien de la rendre aux professionnels du funéraire.
En France, l’urne cinéraire vide ne correspond pas à une sépulture, bien qu’elle ait contenu les cendres du défunt, mais comme un bien meuble.
En effet ce n’est pas l’urne elle-même qui contient les cendres, mais une poche, aussi nommée cendrier. L’urne n’a pas de contact direct avec les cendres funéraires.
L’urne vide ne fait l’objet d’aucun statut particulier par la réglementation funéraire. Ce sont les cendres du défunt qui confèrent la dignité et le respect, et non le contenant, seul.
L’avenir de l’urne dépend de qui provient cette urne.
- Garder l'urne vide chez soi
Si l’urne a été réalisée par la famille de la personne décédée, celle-ci, après la dispersion des cendres, a la possibilité de garder l’urne vide, chez elle. Cette décision appartient à la famille du défunt.
Garder l’urne à domicile peut permettre à la famille du défunt de conserver ce souvenir de l’être cher, ou bien de réutiliser l’urne pour une autre personne de la famille, proche du défunt.
Dans certains cimetières, il est autorisé que l’urne vide soit inhumée, ou bien mise dans un columbarium, pour les crématoriums. Cela dépend d’une décision du maire de la commune en question.
Il est aussi possible de détruire l’urne, ou de la faire recycler.
- Rendre l'urne aux professionnels
Si l’urne a été réalisée par des professionnels du funéraires, elle doit leur être rendue. Les cendres n’ayant pas de contact direct avec le bien en lui-même, ces professionnels peuvent la réutiliser pour d’autres crémations.
Selon les matériaux utilisés pour la fabrication de l’urne, il est aussi possible de la remettre à la société ayant dispersé les cendres du défunt, qui la restituera au crématorium.
Si vous désirez rendre l’urne aux pompes funèbres, n’hésitez pas à vous rapprocher d’une entreprise funéraire, pour savoir ce qu’il adviendra de l’urne.