Comment se passe la crémation d’un bébé mort-né ?

Si les parents décident de procéder à la crémation du corps, elle doit se faire individuellement au sein d’un crématorium. Pour cela, ils doivent fournir un certificat médical de décès et une autorisation de la mairie ou du service de l'État civil. 

Toutefois, trois cas de figure sont possibles : 

1. Si l'enfant naît vivant, mais décède juste après, il s'agit alors d'un décès ordinaire. Ses obsèques sont à la charge de la famille. Ainsi, les parents doivent prendre contact avec une entreprise de pompes funèbres pour organiser la crémation de leur bébé. Après la crémation, les cendres peuvent être dispersées dans un jardin du souvenir ou dans la nature, conservées dans un columbarium, inhumées dans un caveau ou une cavurne. Il est aussi possible de sceller l'urne sur un monument funéraire existant 
   
2. Si le bébé naît mort après le seuil de viabilité (22 SA), son décès doit être déclaré auprès de l'État civil, mais pas sa naissance. Les parents obtiendront alors un acte d'enfant sans vie. Si la famille le souhaite, elle peut organiser des obsèques individuelles et choisir entre l'inhumation ou la crémation avec l'intervention d'une entreprise de pompes funèbres. Mais elle peut également choisir la prise en charge par la maternité. Dans ce cas, le corps peut être inhumé en terrain commun ou incinéré dans un crématorium, les frais sont à la charge de l'établissement. En cas de crémation, le corps du bébé suit le circuit des pièces anatomiques. 
   
3. Si le bébé naît mort et non viable, aucun acte d'état civil ne sera établi. Son corps doit être incinéré dans un crématorium au même titre que les pièces anatomiques. La crémation sera à la charge de l'établissement de santé.
   

Comme nous l'avons précisé en haut, il arrive que la crémation soit à la charge de l'établissement de santé. Toutefois, si la famille veut s'en charger, elle doit payer une redevance au crématorium choisi. En général, le prix de la crémation est inclus dans le devis des pompes funèbres. Il est fixé par le conseil municipal de la commune dans laquelle se trouve le crématorium et peut varier d'un crématorium à l'autre.