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Mon emploi va-t-il disparaître avec l’intelligence artificielle ? 9 règles à connaître

Mon emploi va-t-il disparaître avec l’intelligence artificielle ? 9 règles à connaître

L'intelligence artificielle (IA) est un sujet passionnant qui promet de bouleverser de nombreux secteurs. Déjà abondante, la littérature sur le sujet ne va que s'accroître, car l’IA permet justement d’accélérer la rédaction de documents ou de livres ! 

Après la lecture captivante de l’ouvrage de Kevin Roose, Future of Proof / 9 Rules for Humans in the Age of Automation, j’ai souhaité vous présenter ses 9 règles et les adapter au funéraire. Mon objectif est de vous apporter des conseils pratiques sur l’intelligence artificielle.

Une nouvelle révolution ?

L’IA est présente depuis une dizaine d’années, mais elle est devenue réellement visible depuis l'avènement de ChatGPT (outil conversationnel) ou de Midjourney (générateur d'images, dont sont d’ailleurs issues toutes les images utilisées pour cet article). Je suis convaincu que ces 9 règles doivent nous permettre non seulement de survivre aux bouleversements générés par l’IA, mais aussi d’exceller dans son utilisation.

On peut considérer l’IA comme une nouvelle révolution qui succède à d’autres (agricoles, industrielles, internet, etc.). Elle a pour but de nous soulager de tâches ennuyeuses, mais les humains et les machines doivent collaborer, et non se faire concurrence. Plus facile à dire qu’à faire !

Règle 1 : Être surprenant, social et unique

À l’ère de l’IA et de l'homogénéisation des comportements dans nos environnements (du fait des réseaux sociaux et de la structure de la société qui limite les échanges entre les milieux sociaux), être surprenant va devenir une grande qualité. Les outils comme ChatGPT, qui, rappelons-le, s'appuient sur des millions de sources, vont produire des recommandations très homogènes et seront incapables de proposer des conseils surprenants.

Dans le secteur funéraire, un vocabulaire très spécifique est utilisé, avec une grande attention portée aux mots (obsèques, pompes funèbres, crémation, etc.). On observe d’ailleurs que même Google n’est pas toujours capable d’apprécier cette finesse. L’IA est une machine, tandis que l’humain est avant tout un animal social doté d’un statut social et d’une grande sensibilité à ce que pensent les autres. Il a tout particulièrement besoin d’être rassuré. Bref, pour l’IA, le funéraire reste un domaine complexe, où l’aspect social représente un important challenge.

Le rôle des professionnels du funéraire est d’organiser et de participer à l’organisation d’obsèques. Dans ce sens, ils ont de la latitude pour justement surprendre les familles en apportant cette touche sociale et unique. 

On peut imaginer bien des solutions (transport par un robot, démarches automatisées, etc.), y compris une organisation entièrement gérée grâce à l’IA, mais la relation avec la famille est irremplaçable. 

Règle 2 : Résister à la dérive des machines

Aujourd’hui, l’IA est présente et nous influence tous les jours. Notre quotidien est dominé par de nombreux algorithmes : quel produit acheter sur Amazon ? Quelle question poser à Google ? Quelle est la prochaine vidéo à regarder sur Youtube ou Netflix ? Quelle musique écouter sur Deezer ?

C’est à chacun de prendre cet enjeu en main, et, pour les sujets qui nous semblent pertinents, d’aller chercher par nous-même. En d’autres termes, il s’agit de continuer à travailler comme avant l’arrivée des algorithmes. 

Règle 3 : Réduire sa dépendance au mobile

On connaît l’omniprésence du téléphone mobile dans notre quotidien. C’est aussi à chacun de prendre la main sur ce sujet. Une étude anglaise (du bureau de marketing Tecmark) révèle que nous consultons notre téléphone 221 fois par jour, soit plus de 1 500 fois par semaine. Et ce n’est qu’une moyenne ! D’ailleurs, vous pouvez obtenir cette information pour vous en la demandant à votre téléphone. Il semble parfois que nous sommes devenus des esclaves de nos machines. 

Appliquée au secteur funéraire, cette règle rappelle par exemple qu’il est fondamental, lors d’échanges avec les familles, d’être pleinement présent à ses interlocuteurs, sans se laisser divertir par son téléphone portable. Pour la nouvelle génération qui est née avec, cela va être un vrai supplice.

Règle 4 : laisser des traces

Les personnes qui ont les meilleures chances de se distinguer ne sont pas les génies du code, mais les artistes ou les artisans. C’est Yann le Cunn, un des grands spécialistes de l’IA, qui le dit. L’IA va certainement démultiplier les génies du code. Je peux en témoigner : avec l’IA, j’ai pu mener moi-même mes études statistiques, sans recourir à des ingénieurs en data science. En effet, ChatGPT m’a permis de rédiger sans effort du code de grande qualité, relativement complexe, et dans un délai très court. Pourtant, ce n’est pas la technologie qui nous distingue : l’humain s’émerveille davantage devant un bel objet de décoration en céramique que devant un téléphone portable, alors qu’il y a nettement plus de technologie dans le téléphone portable.

Comment laisser des traces ? Comment se distinguer pour que les autres, les proches, se souviennent de nous ? Dans le secteur funéraire, l’IA peut aider la rédaction de discours de manière incroyable… si et seulement si le maître de cérémonie relit et reprend ce qu’elle produit, conscient des risques liés à son utilisation. En effet, l’IA peut générer des textes hors sujet, inadaptés, voire blessants pour la famille, ou qui ne laissent pas une bonne trace du défunt. Par ailleurs, nous avons créé un article sur ChatGPT dans le funéraire où nous vous montrons des exemples d'éloges funèbres proposés par l'IA.

Règle 5 : ne pas devenir une extrémité d’un canal de communication

Pour ceux qui ont déjà entendu le mot API (interface de programmation d'application), cette règle fait écho à un sujet actuel : tout devient automatique. L’idée est d’éviter de devenir une simple courroie de transmission sans valeur ajoutée. Ceux dont le travail est de la pure transmission d’informations vont devoir évoluer, notamment les métiers liés à la comptabilité, au juridique, au développement informatique, etc. Il est nécessaire de transformer son métier pour lui donner une autre dimension.

Dans les premières études qui voient le jour pour tirer un bilan du télétravail, un sujet revient souvent. Il arrive que le télétravail entraîne une certaine déshumanisation, faisant du travail une succession de tâches à faible valeur ajoutée parce que remplaçables par des machines. C’est une réelle menace pour beaucoup de métiers, et de nombreuses personnes ont pris conscience qu’elles étaient devenues une courroie de transmission. Dans le secteur funéraire comme ailleurs, il faut rester attentif aux emplois à moyen terme !

Règle 6 : traiter l’IA comme une armée de chimpanzés

L’IA est avant tout un outil au service de nos besoins. Elle s’appuie sur des expériences passées. Elle doit nous permettre de gagner du temps, de nous soulager de tâches. Mais n’oublions pas qu’elle peut se tromper et nous tromper. Les paresseux qui vont se découvrir une énorme capacité de travail grâce à l’IA devront aussi être vigilants, car elle fait souvent des erreurs. Elle permet aussi de tromper sciemment en générant de fausses photos qu’on appelle deepfake (par exemple le pape en doudoune blanche). Les exemples sont déjà nombreux, et on peut s’attendre à voir de plus en plus de deepfake : l’humain va devoir apprendre à les identifier.

Lorsque vous codez et que ChatGPT vous apporte une réponse qui vous fait gagner plusieurs heures, vous allez instinctivement vouloir le remercier ! De même, lorsque vous générez des photos, le sentiment de puissance créative est incroyable. Forcément, notre cerveau ne sait plus trop qui est à l’origine du résultat créé : l’IA ou nous-même ? Bonne question. Dans le secteur funéraire, on peut ainsi s’attendre à ce que les discours d’hommages soient en moyenne mieux rédigés, grâce à ChatGPT. Si l’outil est adopté par une partie importante des acteurs, on pourrait assister à un bouleversement du métier, peut-être au point que les écoles de formation seraient amenées à apprendre à prompter !

Règle 7 : se construire des filets de sécurité et des petites toiles

Si mon travail doit être remplacé, que dois-je faire ? Comment anticiper ? Par exemple, parmi les métiers du funéraire, celui de chauffeur semble menacé…

Évidemment, tout dépend de notre environnement social et géographique. Plus nous sommes loin de rencontres sociales ou professionnelles, plus il sera difficile de nous adapter et de trouver des alternatives.

Cette règle a pour objectif de s’ouvrir sur d’autres métiers, d’anticiper, de garder sa curiosité en éveil et de la développer. Si vous n’avez jamais utilisé ChatGPT, envisagez-vous d’essayer ? Votre créativité, combinée à l’outil puissant qu’est l’IA, vous apportera sûrement des idées insoupçonnées.

Comme beaucoup d’autres révolutions, notamment industrielles, l’IA va supprimer et remplacer de nombreux métiers. Mais, selon moi, une des importantes différences vient de la baisse démographique : en effet, contrairement aux siècles précédents, et c’est la première fois, on assiste à une forte baisse de la démographie. Par ailleurs, de nombreux secteurs sont en pénurie de personnel, comme le service à la personne, la restauration, etc. Pour cette nouvelle révolution industrielle, le chômage n’est donc pas forcément la première source d’inquiétude. Mais il est probable que l’IA accentue les inégalités entre ceux qui maîtrisent le sujet et les autres. Bref, pour se prémunir, il me semble indispensable d’apprendre, dans le secteur funéraire comme ailleurs.

Règle 8 :  apprendre l’humain à être humain

Pour être et rester humain, il nous reste à apprendre ce que la machine ou les algorithmes ne pourront pas faire. Et c’est un vrai travail d’identifier ce qu’il faut apprendre ! Néanmoins, il n’a jamais été aussi facile de se former, de s’informer et de créer : avec un peu d’énergie, on peut facilement apprendre à coder un site internet ou à développer une application qui nous permet d’éviter de faire des tâches redondantes (le no-code fait des miracles !). 

Dans le funéraire, on peut aussi apprendre tous les métiers. Pour cela, il faut s’appuyer sur plusieurs éléments :

-       Garder une capacité de concentration, via la méditation, la respiration ou le sport par exemple. Selon moi, ce sera l’une des plus fortes problématiques des nouvelles générations.

-       Comprendre son environnement : on parle ici d’intelligence émotionnelle, et c’est particulièrement vrai dans le funéraire. Il faut se donner le temps de développer des capacités à comprendre ce que veut la famille et à y apporter les solutions adéquates.

-       Se reposer…

-       Bien s’informer : le discernement digital passe par plusieurs questions à se poser en permanence. Où s’informer ? Comment diversifier ses sources ? Comment identifier une source fiable ? Ce sujet va devenir crucial avec la multiplication des fausses images ou des vidéos fake, qui vont se propager de plus en plus fréquemment.

-       Le conséquentialisme, dont voici une définition (Wikipédia) : “Le conséquentialisme fait partie des éthiques téléologiques et constitue l'ensemble des théories morales qui soutiennent que ce sont les conséquences d'une action donnée qui doivent constituer la base de tout jugement moral de ladite action”. Ok, là je vais peut-être un peu loin… mais en résumé, c’est exercer un jugement moral sur nos actions, prendre conscience des impacts sur les autres.

Règle 9 : Soutenir et écouter les rebelles

De nouveaux outils sont en train de changer notre quotidien, comme lors de la première révolution industrielle en 1845 (machine à vapeur, industrialisation, bouleversements sociaux, etc.), et vont sûrement faire bouger nos institutions. Tous les acteurs, les travailleurs comme les parents, s’interrogent sur les impacts de cette évolution et parfois s’y opposent. Des régulations vont être implémentées : nous sommes champions en France, je n’ai aucun doute sur leur mise en place. Mais pour moi, les contestations doivent pousser à la transparence et à l’éthique. L’IA étant par nature très technique, nous avons donc besoin de spécialistes qui soient à la fois écoutés et influents afin d’empêcher que quelques acteurs seulement maîtrisent et dominent ces sujets, sans aucun contre-pouvoir.

Comment les métiers du funéraire vont être impactés ?

Après avoir présenté ces 9 règles, je vous propose de découvrir comment les métiers du funéraire vont être impactés… selon ChatGPT.

######## Début Chat-GPT ########

Question : comment l'intelligence artificielle va-t-elle impacter les métiers du funéraire ?

L'intelligence artificielle (IA) a le potentiel de transformer de nombreux secteurs, y compris le secteur funéraire. Voici quelques-unes des manières possibles par lesquelles l'IA pourrait impacter ce domaine :

1. **Planification et coordination des funérailles** : Des systèmes d'IA pourraient aider à faciliter la planification et la coordination des services funéraires, en tenant compte des souhaits du défunt (s'ils ont été préalablement enregistrés) et des désirs de la famille.

2. **Personnalisation des services** : L'IA pourrait aider à personnaliser les mémoriaux, les cérémonies et d'autres aspects des services funéraires en analysant des informations sur le défunt pour générer des discours, des présentations vidéo et d'autres éléments multimédias.

3. **Chatbots et assistances virtuelles** : Pour répondre aux questions courantes sur les services funéraires, les prix, les procédures, etc., des chatbots alimentés par l'IA pourraient être utilisés. Cela pourrait améliorer l'expérience client en fournissant des informations rapidement et de manière efficace.

4. **Aide au deuil** : Des programmes d'IA pourraient être conçus pour aider les individus à faire face à la perte, offrant des ressources et des outils basés sur des recherches en psychologie et en thérapie de deuil.

5. **Digitalisation des souvenirs** : Certains envisagent déjà l'utilisation de l'IA pour créer des "versions digitales" du défunt, où des modèles d'IA utilisent des données historiques, des enregistrements vocaux, et d'autres informations pour permettre aux gens de "communiquer" avec une représentation du défunt. Bien que cette idée puisse être controversée et pose des questions éthiques, elle pourrait devenir une réalité dans le futur.

6. **Gestion administrative et réglementaire** : L'IA pourrait simplifier et automatiser certaines des tâches administratives associées aux services funéraires, comme le remplissage des formulaires, la coordination avec les cimetières et la gestion des licences.

7. **Formation et apprentissage** : Les systèmes d'IA pourraient être utilisés pour former le personnel du secteur funéraire, en leur fournissant des simulations, des scénarios, et des informations actualisées sur les meilleures pratiques.

Il est important de noter que, bien que l'IA puisse offrir de nombreux avantages, le secteur funéraire est profondément humain et repose sur l'empathie, le respect et le soin. L'IA devrait être utilisée pour compléter et améliorer l'expérience humaine plutôt que la remplacer. Les préoccupations éthiques et les sensibilités autour de la mort et du deuil devraient toujours être au premier plan lors de la mise en œuvre de technologies dans ce domaine.

######## Fin Chat-GPT ########

Ainsi, ces règles nous offrent une grille de lecture qui s’applique aussi au secteur funéraire, et elles donnent des lignes de conduite face au développement de l’IA. L’humain étant au cœur du funéraire, il est fort probable que de nombreux métiers vont perdurer tout en évoluant de manière significative. Par exemple, le métier de chauffeur de corbillard pourrait disparaître, de même que celui d’aide comptable ou des personnes qui gèrent toutes les démarches administratives. De même, il semble certain que la relation avec la famille va évoluer, car le conseiller funéraire ne pourra plus se contenter de régler une succession de tâches que l’IA pourrait facilement effectuer à sa place, tout comme on peut prédire la disparition des maîtres de cérémonie qui écrivent des discours de piètre qualité. 

Internet a plus de 20 ans, et presque aucun professionnel aujourd’hui ne peut s’en passer. D’ailleurs, le système actuel fait que si vous n’utilisez pas internet, vous êtes quasiment exclu de la société. Quand j’ai commencé à travailler dans le funéraire, il y a 13 ans, on me disait souvent à l’époque qu’internet ne toucherait pas ce secteur, que c’est un métier à part… L’IA va sans doute acquérir la même omniprésence qu’Internet, vu son impressionnante et incontestable valeur ajoutée. C’est aux acteurs de prendre le sujet en main, le plus rapidement possible, malgré la lenteur inhérente au secteur funéraire.

Selon moi, c’est une chance extraordinaire qui est devant nous. Certes, cela ne va pas sans risques, mais l’IA nous permettra de nous concentrer sur ce qui a le plus de valeur dans nos métiers : accompagner les familles dans un moment très particulier qui laisse des traces indélébiles.

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