Infographie : emploi et formation des conseillers funéraires : tout ce qu'il faut savoir !

Souvenez-vous : il y a quelques semaines, nous vous avions demandé de répondre à un questionnaire sur les conseillers funéraires. Vous avez été très nombreux à y participer (merci encore !) : plus de 400 d'entre vous ont répondu !
Nous avons combiné toutes vos réponses avec nos bases de données, ce qui nous a permis de réaliser une analyse très complète du sujet, pour en tirer ensuite une infographie très détaillée. 
Aujourd'hui, nous sommes très heureux de pouvoir vous transmettre cette infographie !

Vous avez aimé notre travail ? Vous avez des remarques, des questions supplémentaires ? Vous aimeriez commander une étude sur un sujet en particulier ? Faites-le nous savoir en cliquant ici !

Suite à plusieurs échanges récents avec des professionnels, je me suis aperçu qu'il existait peu de données sur la profession de conseiller funéraire. Afin de vous apporter des éléments concrets nous avons mené un sondage et analysé près de 800 offres d’emploi dans le funéraire.

Nous avons diffusé le sondage entre le 25 octobre et le 29 octobre 2022 et à ma grande surprise, nous avons reçu plus de 400 retours! Je tiens à remercier Steeve de Résonance de m’avoir aidé dans cette démarche et bien évidement toutes les personnes qui ont eu la gentillesse de répondre à notre sondage.

Cet article va s’articuler autour de 3 sujets:  au niveau des compétences, de la formation et enfin de la rémunération.

Nous avons même réussi à respecter la parité au niveau des sondés avec 50% de femmes et 50% d’hommes!

1. Du point de vue du conseiller funéraire salarié

1. Du point du vue du dirigeant

Clairement les aspects humains (relationnel et empathie) sont essentiels pour les conseillers funéraires tout en sachant que les dirigeants privilégient la rigueur et le sens de l’organisation mais aussi quasiment au même niveau les qualités humaines. 

Nous avons voulu savoir si le Covid avait changé la relation avec les clients et les salariés.

50% des sondés considèrent que la relation avec les clients est plus compliquée avec souvent les mêmes réflexions: plus de méfiance, plus d'impatience, plus procédurier, plus d'agressivité…  50% considèrent que la relation n’a pas changé.

Dans la même logique, nous avons voulu savoir si le Covid avait impacté la relation avec les salariés. On retrouve un 50/50 avec souvent évoqué pour ceux qui considèrent que la relation s’est détériorée du fait de moins de motivation, plus d’absentéisme, etc. Tout en sachant que pour certains dirigeants, et c’est à noter, que l’inverse s’est produit avec plus de solidarité et d’engagement du fait de l’épreuve vécue ensemble.

1. Attentes du point de vue du conseiller funéraire salarié

1. Attentes du point de vue des dirigeants

La marbrerie est le sujet numéro 1 dans les 2 cas. On perçoit que la marbrerie est une matière technique souvent mal maîtrisée et qui peut créer de la frustration tant pour les conseillers que pour les dirigeants. Les salariés sont dans le besoin de formation juridique ce qui est visiblement moins un sujet pour les dirigeants. Le digital n’est pas une priorité ce qui me laisse perplexe sachant que le niveau global est relativement faible.

1. Difficulté dans la recherche de formation

Seulement 50% des dirigeants rencontrent des difficultés à mettre en place des formations et la principale difficulté n’est pas de trouver la formation mais le temps pour que les salariés puissent la suivre. Ceci est un sujet majeur pour les entreprises de petite taille. A savoir si les formations à distance peuvent répondre à cet objectif. 

Ce sondage a permis de confirmer que le sujet de la marbrerie est un sujet clé tant pour les salariés que pour les dirigeants à la fois dans la formation et le recrutement. A garder en tête que l’inhumation représente toujours envirion 60% des obsèques.

Par ailleurs nous avons pu analyser les offres de Pôle Emploi liées au funéraire sur leur site. 

Tous les métiers sont représentés dans ce panel avec une représentation importante des marbriers. Clairement le métier de conseiller funéraire est un métier très recherché! Dans le descriptif des postes le CDI est la norme sur une base 35h.

Pour ce sujet nous avons combiné notre sondage et une analyse de plus de  1300 annonces d’emploi. Lors du sondage, nous avons interrogé les professionnels sur une rémunération d’un junior (moins de 5 ans d’expérience) et d’un profil plus sénior (plus de 10 d’expérience). Les chiffres proposés sont relativement proches de la réalité, j’ai écarté quelques valeurs farfelues. 

.

1. Rémunération moyenne: salarié, dirigeant et annonces Pôle Emploi

Les écarts sont relativement proches entre les attentes des salariés et les montants annoncés par les dirigeants.

1. prime

Le sujet de la prime n’est pas un tabou dans le funéraire, une écrasante majorité considère que la prime est un moyen de motiver le conseiller. D’ailleurs les salariés qui s’opposent à la prime (6%) sont moins nombreux en proportion que les dirigeants (22%). On perçoit que les dirigeants ne sont pas forcément à l’aise sur ce sujet.

Pour conclure, ce sondage révèle un réel intérêt de la profession pour le sondage lui-même, ce qui prouve que le sujet intéresse. 400 sondés c’est énorme! Il n’y a pas de différences majeures entre la perception des salariés et des dirigeants sur les différents sujets, soit les compétences, la formation et la rémunération. Le sujet de la formation est clé, on perçoit qu’il y a un réel intérêt pour le sujet mais que l’implémentation est nettement plus complexe.