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État de marché de la marbrerie funéraire

Écrire un article sur la marbrerie, j’y pense depuis des années. C’est un sujet majeur lorsqu’on parle des obsèques. Mais pour y voir plus clair avant de le concevoir et de le rédiger, il m’a fallu rencontrer la bonne personne, réaliser un sondage et échanger avec de nombreux acteurs du domaine. Depuis longtemps, nous nous interrogeons sur l’importance du marché : combien de monuments sont vendus chaque année ? Quelles sont les tendances à moyen et long termes ? Quid de l’inflation ? Comment se projeter sur ce marché qui rencontre de nombreux challenges ? Quel est l’avenir de la marbrerie ? Nous pouvons enfin vous apporter des éléments de réponse grâce à nos échanges, à nos recherches et à un sondage que nous avons mené en octobre 2023 auprès de plus de 100 personnes.

Le marché des monuments funéraires

a. Taille du marché

Évidemment, les chiffres sont secrets et peu de fabricants les communiquent ouvertement. Notre première approche a été d’utiliser “the wisdom of the crowd”, en français : “la sagesse de la foule”. C’était donc la première question de notre sondage.

Pour une majorité des sondés, 61 % précisément, le marché de la vente de monuments funéraires se situe entre 40 000 et 70 000 monuments par an. Selon nous, il faut aborder ce marché avec une double approche, pour prendre en compte :

  • la production par les spécialistes de la marbrerie funéraire (GPG, Soditarn, Granits Michel Maffre, Sotheroc, etc.) 
  • la vente de monuments par les leaders du marché, avec parfois leur filiale dédiée (OGF, Funecap, UDIFE)

Nous arrivons alors à une estimation qui se situe entre 50 000 et 60 000 monuments par an. En 2022, l’inhumation concerne près de 384 000 familles : soit 661 857 décès en France métropolitaine d’après l’INSEE, et un taux d’inhumation de 58 %. Si l’on prend l’hypothèse de 55 000 poses de monuments par an, elles concerneraient donc environ 1 inhumation sur 6 (soit 15 %). 

b. Évolution de la production et de l’offre de granit

Etat des lieux de l’extraction de granit en France (m3)

Source : https://www.entreprises.gouv.fr/files/files/directions_services/etudes-et-statistiques/prospective/Industrie/2016-11-Filiere-minerale-construction-Rapport-pipame.pdf 

En France, dans leur grande majorité, les monuments funéraires sont réalisés en granit. Actuellement, on constate que les granitiers français se font rares. En effet, la concurrence de l’import a été décisive et a entraîné la fermeture de nombreuses structures dès la fin des années 90. 

De même, l’industrialisation de la chaîne de production a probablement été un tournant dans les capacités des usines à pouvoir suivre ou non l’élan de modernisation de ce travail, pour assurer la nécessaire rentabilité des structures.

2. L’inflation dans la marbrerie : analyse complète

a. La hausse des prix

Ces dernières années, la marbrerie a été fortement bousculée par l’inflation. On observe deux causes majeures. Tout d’abord, la crise Covid-19 a eu un impact sur le transport maritime. Puis la guerre en Ukraine a entraîné une hausse des prix de l’énergie et pertubé les chaînes de production et d’approvisionnement. 

Les consommables nécessaires à la fabrication de granit se composent de divers métaux (disques diamant, fil), qui subissent la conséquence de l’envol des prix (+40 % en 3 ans pour l’aluminium, +147 % pour le titane, +58 % pour le zinc...).

Les granitiers ont bénéficié d’aides des pouvoirs publics. Ils ont ainsi pu accéder à des prêts pour s’équiper davantage de machines numériques. Cette modernisation des usines est positive, mais les granitiers n’ont pas tardé à répercuter l’investissement sur le coût de fabrication, faisant augmenter les prix.

Pour fournir la matière première, les principales carrières du Tarn ont longtemps travaillé à flux tendu, et la vente de blocs reste perturbée. En effet, l’augmentation de la demande pendant la crise du Covid a fortement impacté la production. Ainsi, sur la période 2021-2022, le granit du Tarn a augmenté de près de 15 %, du fait de la hausse du coût des outils mais aussi de l’énergie. En effet, l’électricité est nécessaire au façonnage du granit, qui est généralement débité et poli nuit et jour. 

L’après-Covid, avec l’instabilité des tarifs de transports, a également entraîné d’importantes conséquences pour l’import de blocs étrangers (indiens notamment) en France. Comme il était quasiment impossible d’anticiper les prix, ceux-ci étaient fixés à réception des blocs, obligeant les usines à souvent travailler à perte car les prises de commandes étaient validées des mois auparavant.

Aujourd’hui, le transport s’est stabilisé, mais évidemment, les tarifs de ces matières premières étrangères n’ont pas baissé. De plus, avec cette stabilisation du coût du transport, l’import de pierres tombales est reparti à la hausse. Ce yoyo de commandes est difficile à gérer pour les trésoreries fragiles.

Les usines pourront tirer leur épingle du jeu avec des granits européens comme le labrador, le balmoral (qui restent haut de gamme !), et éventuellement des granits originaires du Brésil, qui restent chers à importer en Asie. Les coloris brésiliens sont façonnés également en Asie. Sur des monuments aux finitions coûteuses en France, l'Asie reste intéressante.

Par ailleurs, en plus de la matière première, il reste à penser tous les postes de dépenses annexes qui vont certainement évoluer avec un monde à tendance de plus en plus écologique… 

C’est notamment le cas du transport routier, qui a déjà connu un fort impact avec le prix du gasoil et l’évolution de la taxe associée (+10 %). 

Pour le transport maritime, par décision de l’Organisation maritime internationale, le mazout devra à moyen terme (>2025) être raffiné à 0,5 % de teneur en soufre (contre 3,5 % auparavant). Deux possibilités s’offrent pour diminuer la teneur en soufre : acheter d’un pétrole brut de meilleure qualité (donc plus onéreux), ou modifier radicalement les raffineries, qui devront alors acquérir des équipements plus coûteux. Cette obligation a d’ores et déjà fait augmenter le prix de la tonne de mazout maritime, qui est passée de 400 $ en 2016 à près de 700 $ en 2021.

Par ailleurs, le bois, indispensable pour le transport des monuments funéraires, n’est pas non plus épargné. L’import massif du bois européen par la Chine et les USA a notamment constitué un déséquilibre notable du marché. Par exemple, le bois de palette a subi une augmentation de 46 % en un an.

b. Sondage : comment les professionnels perçoivent le marché ?

Nous avons voulu étudier de plus près la perception que la profession a de l’inflation actuelle. Selon une écrasante majorité des professionnels, il est clair que l’inflation est toujours très présente, alors qu’il semble qu’elle s’est fortement réduite, notamment sur les frais de transport qui ont significativement baissé.

c. Pouvoir d’achat et choix des familles

À l’heure actuelle, les seniors restent les consommateurs disposant du plus fort pouvoir d’achat en France. Par “senior”, on entend la tranche d’âge des 50 à 64 ans (pré-retraités) et des 65 à 74 ans (retraités).

D’ici fin 2023, l’Insee prévoit une inflation comprise entre 6,5 et 7 %. Si l’impact a été important sur le pouvoir d’achat des Français, il devrait cependant se réduire au second semestre.

Par ailleurs, le monument funéraire est un bien durable, contrairement aux biens de grande consommation. Son achat est comparable à celui d’un véhicule, voire d’un bien immobilier : a priori, on n’en achète qu’un seul !

Pour tenir la comparaison avec le marché de l’acquisition de voiture, on observe après chaque crise économique (2008, 2018 par exemple) une augmentation des achats de véhicules de gammes inférieures. Ainsi, sur trente ans, les achats de gammes inférieures et moyennes inférieures stagnent, tandis que les achats de gammes supérieures et haut de gamme baissent.

Force est de constater que le budget des Français a baissé. En conséquence, non seulement ils comparent les prix, mais ils vont aussi à l’essentiel… que ce soit pour les voitures ou pour les monuments funéraires.

Les familles peuvent ainsi se montrer plus enclines à se tourner vers des options davantage économiques, avec un impact sur les choix et les dépenses liées aux pierres tombales. Cela peut accroître la demande pour des pierres tombales plus simples, standardisées ou préfabriquées, au détriment de conceptions personnalisées et coûteuses.

3. La relation commerciale : les évolutions en cours

Quel est le principal problème rencontré lors de la vente de marbrerie funéraire ?

Afin de comprendre les problématiques rencontrées, nous avons directement posé la question aux professionnels.

Tendances sur les aspects commerciaux

a. Les familles comparent de plus en plus

En tant que gestionnaire de sites comparateurs, notamment Meilleurs Marbriers ou Meilleures Pompes Funèbres, je constate une bonne présence des fabricants de monuments sur le web. Globalement, le secteur de la marbrerie s’est fortement digitalisé, car l’information est devenue disponible sur Internet, et le temps de décision est suffisamment long pour comparer. Comme pour l’achat d’une cuisine ou d’une voiture, les familles se renseignent avant d’acheter. Ainsi, le trafic sur les sujets funéraires a connu une forte croissance.

Il est surprenant de constater que les fabricants de monuments, davantage que les distributeurs, se sont appropriés la présence digitale en proposant notamment des outils de simulation de monuments funéraires. Ils permettent aux familles de se projeter et de pouvoir choisir selon leurs désirs (type de monuments, couleurs, motifs, etc.)

Évolution des recherches sur Google Trends (‘pierre tombale’)

Sur le mot-clé “pierre tombale”, qui est la requête phare dans la marbrerie funéraire, on peut observer  une multiplication par 3 du nombre de requêtes en 15 ans.

Notons cependant que la comparaison de prix garde des limites inhérentes aux problématiques de terrains. En d’autres termes, chaque cimetière a ses spécificités (terrain, humidité, etc.) et la connaissance locale est donc indispensable dans la vente d’un monument funéraire. Ceci pourrait expliquer le succès limité des plateformes de vente de monuments funéraires 100 % en ligne.

b. Les délais

Comme nous l’avons évoqué  plus haut, la reprise économique post-Covid a entraîné une forte demande, et donc une surproduction de monuments funéraires en France.

De 3 mois de délai de fabrication française, nous sommes donc passés à 5 voire 6 mois d'attente, d’où une certaine insatisfaction de la part des clients finaux. Parallèlement, les usines chinoises et indiennes se sont mises à fabriquer très vite, pour compenser une perte de chiffre d’affaires due au ralentissement des commandes durant et après le Covid.

À date, les délais sont revenus à la normale, en France comme en import, c’est-à-dire entre 2 et 4 mois de la commande  la livraison. On constate pourtant que le sujet du délai de livraison reste une perturbation dans le cycle de vente.

Il existe peu de solutions. Dans certains cas, la réponse réside dans des monuments déjà fabriqués et stockés par les fabricants, dans des dimensions standardisées. 

Mais le problème du délai est-il seulement relatif au temps de fabrication, ou bien est-il aussi lié à celui – interne – de la pose du monument par la marbrerie elle-même ? Le manque de main-d'œuvre et la polyvalence dans les entreprises funéraires (dont certains salariés rassemblent les fonctions de marbrier, porteur et transporteur avant mise en bière) sont probablement aussi à considérer dans la problématique “délai”. Nous abordons ce sujet plus bas.

c. Les critères d’achat

Dans l’acquisition d’un monument funéraire, le départ du cycle d’achat est particulier : il est nécessaire de disposer d’une concession si on veut acheter un monument. C’est une condition sine qua non. Une fois cette première démarche réalisée, on peut considérer quatre critères :

  • la forme du monument,
  • la couleur du monument, et donc le type de granit,
  • le prix du monument,
  • l’entretien du monument.

Par ailleurs, tous ces éléments doivent être analysés dans un cimetière existant, réglementé et fonctionnant avec des contraintes précises et spécifiques.

d. Import versus export

De nombreux sondages rapportent que les Français sont plus favorables à consommer du “Made in France”, et sont prêts à payer plus cher un produit fabriqué dans l’Hexagone. Il y a lieu cependant de nuancer ces sondages.

En effet, les Français se disent prêts à payer plus cher un produit français, mais fixent cette limite à 5 à 10 % supplémentaires. Cette proportion reste bien en deçà du coût d’un produit manufacturé en France par rapport à celui un produit manufacturé en import : l’écart de tarif est d’environ 20 %.

De fait, certains granitiers français ont compris que travailler avec l’importation est une source de business supplémentaire, ou en tout cas un moyen de ne pas en perdre !

e. La complexité du métier : une pédagogie nécessaire

Par ailleurs, les marbriers peinent toujours à convaincre de nouveaux collaborateurs à rejoindre leur branche, tandis que pour un certain nombre, l’âge de la retraite approche. Ce défi, l’un des principaux pour  la profession à moyen terme, interroge sur l’avenir de ce secteur.

Il existe peu de formations spécifiques en marbrerie funéraire : deux en France, ainsi que deux CFA qui forment à une marbrerie plus généraliste, tendant à travailler la matière plus qu’à poser un monument.

Pourtant, la profession s’est largement équipée. Les machines mécaniques sont désormais un véritable atout pour ce qui fut un métier très difficile physiquement.

Une campagne de “séduction” s’impose. Il s’agit de revaloriser ce métier plein de sens qui consiste à poser la dernière demeure d’un défunt. Cette profession polyvalente nécessite tout à la fois l’utilisation des muscles des bras et du cerveau. De plus, aucune journée ne se ressemble et le lieu de travail est généralement agréable : peu fréquenté, peu bruyant, au grand air !

Au-delà de cette revalorisation, la clé se trouve peut-être dans le développement de partenariats intelligents avec les écoles existantes pour recruter. Pourquoi ne pas envisager aussi des associations avec les CFA du bâtiment, où les compétences développées, en maçonnerie notamment, représentent une vraie plus-value pour les entreprises funéraires ?

En amont, rappelons également que les conseillers funéraires ne bénéficient d’aucune formation “marbrerie” lors de leur formation initiale de 140 heures. Ils se retrouvent trop souvent propulsés vendeurs de monuments, sans avoir de bases solides pour proposer ces produits spécifiques. Un accompagnement de l’employeur semble indispensable, idéalement avec une prise de contact directement chez le fournisseur (par exemple la visite d’une usine de façonnage), et la visualisation sur site d’un chantier de pose. Le passage en revue des catalogues, des cimetières locaux, des tarifs en fonction des cas des modèles sont un premier pas vers une vente assurée.

Former et accompagner sont les maîtres-mots de l’avenir de ce marché.

4. Tendances sociologiques

a. La Toussaint

Depuis plus de treize ans que je travaille dans le funéraire, j’observe une certaine effervescence chaque année au moment de la Toussaint. Notre sondage a aussi été l’occasion de recueillir l’opinion des professionnels sur cette période si particulière. Il semble que ce soit toujours un moment important. Malgré le fait que les familles se rendent moins au cimetière, la Toussaint reste un marqueur sociologique d’hommage aux défunts. Par exemple, à cette date, de nombreuses familles s’assurent que, pour les défunts récents, le monument a bien été posé. 

Plus de deux tiers des sondés considèrent que la Toussaint reste un moment privilégié pour le funéraire. L'intérêt manifesté dans la presse à ce moment-là permet aussi de parler du métier des professionnels funéraires, et c’est une bonne chose.

b. Design – Quelles tendances pour les monuments ?

De nouveaux acteurs font leur entrée sur le marché. Leur credo : tout sauf du granit ! Ainsi, par exemple, Pierre et Cristal propose des monuments en verre, et Infiniflore met l’accent sur le végétal. La matière de prédilection des cimetières qu’est le granit perd du terrain, et les nouveaux arrivants ne tarderont pas à représenter une part significative du marché.

Les nouveaux matériaux peuvent donc être une réponse adaptée aux besoins du marché en termes de budget, avec des monuments simples (végétalisés), ou bien très design. 

C’est aux entreprises de proposer les réponses les plus adaptées, en élargissant leurs offres, en formant les salariés à répondre aux besoins et en connaissant leur produit sur les bout des doigts ! (cf paragraphe “Complexité du marché - Pédagogie).

À la question de la tendance, la réponse est claire ! On observe moins de demande sur le milieu de gamme, et le développement des deux extrêmes : l’économique d’un côté, le haut de gamme de l’autre.

Là encore, “personnalisation” ou “design” ne riment pas systématiquement avec tarif onéreux : nous l’avons vu, l’import offre des produits design à des tarifs 20 % moins chers qu’en France. On peut donc rassurer les familles qui souhaiteraient un monument aux formes originales sans devoir hypothéquer leur maison ! 

Mais l’inconvénient majeur de la marbrerie funéraire, comme pour les obsèques d’ailleurs, reste que les tarifs de ses prestations sont totalement inconnus du grand public. L’explication tient sans doute à un tabou ancestral relatif à la mort, mais également à la concurrence sur le terrain, où les prix restent un “secret” si possible bien gardé ! 

Au contraire, jouer carte sur table et afficher des offres transparentes est pourtant un moyen incontestable de faire venir les familles pour un devis : elles savent à quoi s’attendre !

c. Marbrerie et écologie

Question technique : selon vous, qu'est-ce qui a le plus d'impact sur le plan écologique ?

Comme nous l’avons présenté dans notre étude sur l’écologie, l’impact du transport génère un bilan carbone conséquent. Mais en réalité, c’est la construction d’un caveau qui entraîne l’impact carbone le plus important (cf. l’étude réalisée par la ville de Paris, Verteego, 2017). Ainsi, recourir à un monument français avec une pleine terre a un impact écologique plus faible qu’une crémation. Un important travail de pédagogie reste encore nécessaire sur ce sujet d’avenir. 

La réponse à cette question est évidente : si on achète français, l’impact écologique est faible. Sachant qu’environ 80 % des monuments sont importés, avec un impact écologique important donc, on perçoit bien que l’équation entre coût et écologie est le premier élément à prendre en compte. C’est aux marbriers de développer une pédagogie pour expliquer les écarts, et de convaincre les familles de l’importance de leur choix.

Quel est l'avenir de la marbrerie funéraire?

Depuis des années, on entend que le marché de la marbrerie funéraire connaît des problèmes structurels de croissance. Par ailleurs, quand vous parlez à des marbriers dont c’est le métier principal, ils sont tous débordés ! Les signaux sont contradictoires et difficiles à lire. 

Le sondage nous donne à voir une perspective de la situation, même si elle n’est pas très optimiste. Option la plus positive, choisie par seulement 30 % des sondés : le marché va se maintenir du fait de la stabilisation de la crémation. En effet, le marché de la marbrerie est directement lié au taux de crémation, qui connaît une hausse continue d’environ 1 % par an depuis 1980. Représentant actuellement entre 41 et 42 % des obsèques, la crémation réduit significativement le marché des monuments funéraires. Par ailleurs, 13 % des sondés considèrent que le marché va davantage souffrir de l'absence de main-d'œuvre, qui pourrait structurellement limiter l’offre et donc la vente de monuments. C’est une problématique bien réelle et connue de toutes les professions, qui va encore s’aggraver avec les départs à la retraite de ces prochaines années.

La prise de conscience de ce problème de recrutement et de formation est-elle suffisamment importante pour que des actions concrètes soient entreprises ?  

Conclusion

Le marché de la marbrerie est relativement peu connu, alors que son action est directement visible, notamment dans les cimetières, depuis des siècles. Les défis que rencontre ce secteur dans les dernières années ont encore été accentués par le Covid, avec une forte hausse des prix, une main-d'œuvre de plus en plus rare et une augmentation du taux de la crémation. 

Les challenges sont connus et identifiés : production, importation, formation des commerciaux, sensibilité écologique croissante.... C’est à présent aux acteurs du secteur de prendre ces sujets en main, notamment pour s’assurer que de nouvelles personnes intègrent ce marché avant que les anciens disparaissent sans avoir transmis leur savoir-faire.

M. X. et Charles Simpson

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