Formation funéraire : quelle est l'école la plus appréciée ?

Notre étude a révélé que les conseillers funéraires sont globalement satisfaits de leur formation, avec une note de 4,5, soit pour les bacheliers une note de 17,6 sur 20. L'école la plus réputée est l'ENAMEF, suivie de EFFA, puis l'école de Funétique. D'après notre sondage, près de 28 % des étudiants auraient préféré un enseignement des parties théoriques en digital.

Vous souhaitez vous renseigner sur les instituts de formations funéraires en France ? Quels sont les différents métiers du funéraire ? Nous avons créé une page complète sur les écoles de formations en France pour vous guider.

La formation funéraire est à la fois une obligation et un élément clé du secteur funéraire dans son ensemble. En effet, elle représente pour tous les professionnels le temps pendant lequel ils vont apprendre les spécificités liées à leur métier, que ce soit sur les sujets juridiques, administratifs, de relations avec la famille ou de gestion de la cérémonie. 

C’est pour cela que j’ai voulu en savoir plus sur les écoles de formation funéraire. Quelles informations est-il possible d’obtenir via Internet ? Quelle est la stratégie de communication des écoles ? Sur quels leviers s’appuie-t-elle ? Dans cet objectif, nous avons contacté toutes les écoles que nous avons pu identifier. Toutes n’ont pas répondu, mais tout de même la moitié s’est prêtée à l’exercice. 

Par la suite, nous avons lancé un quiz auprès des professionnels du funéraire pour vous proposer un classement. C’est une première répartition, qui permet de se faire une idée, l’objectif étant de le faire progresser dans les prochaines années.

À l’image du secteur funéraire dans son entier, certaines écoles se distinguent par leur compréhension des enjeux du digital, notamment en utilisant des outils de communication comme Facebook ou LinkedIn. Par ailleurs, certaines écoles proposent sur Internet un contenu qualitatif, avec des informations très pertinentes permettant à l’étudiant de se faire une bonne idée du programme de formation. 

Précisons que la note Google des écoles est excellente, mais qu’il y a très peu de commentaires, ce qui rend ce critère discutable. La e-reputation des écoles de formation funéraire en est encore à ses balbutiements. 

Enfin, certaines formations communiquent sur leur taux de réussite, ce qui me semble très important. Ce chiffre est élevé, sans atteindre 100 %, ce qui dévaloriserait l’école en laissant entendre que le diplôme est donné.

Avec ce sondage réalisé en juin 2023, nous avons collecté près de 130 retours. Pour une première étude sur le sujet, cela me semble un bon démarrage. 

Le retour des professionnels est très positif, j’ai pu lire de nombreux retours très qualitatifs.

Je me suis intéressé à la fois aux thématiques les plus appréciées des étudiants et aux moins évidentes pour eux. En effet, lorsqu’on échange avec des professionnels, ils identifient facilement les parties plus faciles ou plus difficiles de leur métier, et je voulais voir si elles correspondaient aux goûts des étudiants. D’après le quiz, tout ce qui touche à la réglementation plaît aux étudiants, de même que les sujets de deuil ou de religion. Par ailleurs, les thématiques plus compliquées, moins attractives, concernent la cérémonie, la prévoyance, la marbrerie, etc. Ce sont justement les sujets sur lesquels on perçoit clairement un besoin de formation supplémentaire.

Cela nous mène au sujet de la formation continue, qui est clairement le parent pauvre de la formation dans le funéraire. C’est un sujet essentiel, mais auquel on laisse rarement sa place, notamment pour les indépendants, parce qu’il demande du temps et de l’organisation.

J’ai posé plusieurs questions sur ce sujet. Les professionnels du funéraire semblent peu apprécier la formation à distance, et cela suit une certaine logique. En effet, il est évident que, dans la perspective d’un métier centré sur la relation humaine avec les clients, les étudiants préfèrent des formations en physique. Cela permet d’échanger avec les formateurs et également de partager son expérience avec d’autres personnes. Néanmoins, je reste convaincu qu’il faut s’adapter et savoir utiliser intelligemment les nouvelles technologies. Par exemple, elles permettraient aux conseillers funéraire de suivre des formations sur la marbrerie ou la cérémonie.

Je propose un classement sur un critère simple, à savoir la question : Quelle école recommanderiez-vous ? J’ai voulu compléter en sondant la perception globale et en introduisant l’idée d’école “la plus connue”. Cette approche n’est pas parfaite, mais elle est efficace. Ce tableau donne ainsi une idée assez complète de la notoriété des écoles. J’espère pouvoir compter sur un retour de toutes les écoles l’année prochaine, pour recevoir plus de réponses au sondage.

En m’attaquant à ce sujet, je ne connaissais pas grand-chose sur les écoles de formation, en dehors d’échanges avec certains responsables. Pourtant, c’est un sujet qui m’a toujours semblé crucial. D’où l’importance pour moi de mener cette étude pour mieux le comprendre. 

De nombreuses transformations, notamment digitales, sociétales et environnementales, nécessitent des formations complémentaires. Comment aborder ces sujets ? Comment motiver les professionnels, qui globalement ne se ruent pas sur les webinars de formation ? Comment aider les écoles à populariser la formation continue ? Bref, la formation est un sujet riche et dynamique qui nous concerne tous !

Charles Simpson 

Fondateur de Meilleures Pompes Funèbres