
La revalorisation du capital est une autre clause à regarder de très près. Malgré le fait qu’il s’agit d’une obligation légale, il est possible que le contrat obsèques contienne une clause de revalorisation minime. La revalorisation minimale prévue dans le contrat n’est pas forcément calquée sur l’inflation réelle. La revalorisation le plus souvent rencontrée est celle du taux légal.
La revalorisation du capital est nécessaire car le contrat est souscrit généralement plusieurs années avant le décès alors que les frais liés aux obsèques peuvent, quant à eux, augmenter de façon importante (comme cela a été le cas ces dernières années). D’où l’intérêt de se renseigner sur ce point auprès de votre conseiller. N’hésitez pas à aborder cette question avec lui. Vous pourrez ensuite décider d’adapter ou non le montant du capital que vous avez choisi.
Aujourd’hui, le coût des funérailles se situe entre 3 000€ et 5 000€. Ce coût correspond aux principales dépenses que sont le prix du cercueil (entre 500€ et 3 000€), le transport et la cérémonie (entre 500€ et 6 000€), la crémation ou l’inhumation (entre 800€ et 2 700€), la présentation du corps (entre 500€ et 1 200€).
Ainsi, le capital moyen choisi par les souscripteurs est en moyenne de 3 000€ à 4 000€.
A savoir : la question de la revalorisation se pose moins si vous souscrivez à un âge plus avancé. Pour un contrat en prestation, la loi impose à l’assureur de revaloriser chaque contrat à hauteur de 85 % des produits financiers réalisés (ce n’est pas une obligation pour un contrat en capital).
Chaque année, le souscripteur est informé de la revalorisation du contrat. Le taux de la revalorisation varie selon les années et selon les intérêts produits par les placements du capital. La variation dépend donc aussi du placement plus ou moins à risque choisi par l'assureur.