Qu'est-ce qu'un croque-mort ?

Origine du mot croque-mort

Autrefois, le terme croque-mort fut utilisé pour désigner les personnes qui se chargeaient de la mise en bière et du transport des défunts jusqu’au cimetière. A une certaine époque, le croque-mort était considéré comme étant un personnage sinistre et lugubre, voire porteur de malheur. Quelle est l’origine de ce mot ? Qui sont les croque-morts aujourd’hui ? Nous vous répondons dans cet article.

640 000 personnes doivent faire face au décès d'un proche chaque année

44% d'entre elles sont les enfants du défunt
16% son un proche sans lien de sang avec le défunt
9% sont le conjoint du défunt
4% sont les parents du défunt

Acceder a notre simulateur

D’où vient le mot “Croque-mort” ?

Qui sont les croque-morts aujourd’hui ?

D’où vient le mot “Croque-mort” ?

Le terme "croque-mort” est apparu vers la fin du XVIIe siècle, juste avant la Révolution française. Certains pensent que ce mot vient du fait que les personnes qui s’occupaient des défunts vérifiaient qu’une personne est bien décédée en croquant son gros orteil. Si la personne ne réagit pas, elle est considérée comme la mise en bière. Toutefois, il n’est pas encore prouvé que les croques-morts utilisaient réellement cette technique.

Le mot croque-mort pourrait également provenir du vieux français “croquer” qui est synonyme de “faire disparaître”. Cette origine a été attestée par l’Académie française et par le linguiste Alain Rey dans le dictionnaire historique de la langue française. Ainsi, le mot croque-mort peut désigner la personne qui s’occupe de faire disparaître les morts (au sens figuré), c’est-à-dire de les inhumer. Ce mot se rapproche aussi du mot grec ancien “sarcophage” qui veut dire “mangeur de chair”.

Qui sont les croque-morts aujourd’hui ?

De nos jours, le mot croque-mort n’est plus très utilisé. La personne qui s’occupe des défunts et de leurs proches est désormais nommée “assistant funéraire”. Il s’agit de l’employé des pompes funèbres qui se charge d’accueillir et d’accompagner les familles endeuillées lors de l'organisation des obsèques et de la réalisation des différentes démarches administratives après décès.

Il assiste les proches dans toutes les étapes de l’organisation des funérailles : depuis l’annonce du décès, en passant par la préparation du corps, le transfert du défunt vers son domicile ou au funérarium, la préparation de la cérémonie funéraire, la mise en bière, etc. S'il exerce dans une structure privée ou publique, son travail pourra avoir un aspect commercial, car il s’assure de vendre les produits (articles funéraires, cercueil, fleurs, etc.) et les prestations de l’entreprise.

Ce métier est accessible sans diplôme particulier. Toutefois, il faut suivre une formation obligatoire pour apprendre la psychologie et la sociologie du deuil, les règles d’hygiène et de sécurité, les différents rites funéraires, la législation et la réglementation funéraire, etc. Cette formation est à la charge de l’entreprise qui recrute. Elle comprend 140 heures de formation théorique et un stage technique en entreprise afin d’obtenir le diplôme national de conseiller funéraire.