L’Indre est un département de la région Centre-Val de Loire. L’Indre, la rivière qui la traverse, lui vaut son nom. L’INSEE lui attribue le code 36. Créé en 1790, le département a sa préfecture à Châteauroux. Il est subdivisé en 4 arrondissements, 2 circonscriptions législatives, 13 cantons, 17 intercommunalités et 243 communes. Ses habitants sont les Indriens. Selon les statistiques de l’INSEE de 2015, le département comptait 224 200 hab. /Km², occupant une superficie de 6 784 km², pour une densité de 33 hab. /Km².
Le 36, un département à très faible densité démographique
Le département est caractérisé par une très faible densité géographique. Si en 2010, il totalisait 231 176 habitants, en 2015, il ne compte plus que 224 200. D’où une perte moyenne annuelle de – 0,6 %. En l’espace de 5 ans, l’Indre a perdu 7 000 habitants. Particulièrement, dans la commune de Châteauroux, toujours sur la même période, cette perte est de -1,1 % par an, tandis qu’à Issoudun, les chiffres sont passés de 13 090 en 2010, à 12 029 en 2015, soit une perte moyenne annuelle de -1,7 %. Par contre, l’expansion démographique s’observe sur la périphérie des grandes villes.
Le solde naturel annuel qui est en somme la différence entre le nombre de naissances et le nombre de décès enregistrés au cours de la même année, est passé de -0,1 à -0,3 % entre 1999 et 2007. Cette dépréciation est le fait de la diminution du taux de natalité, passant de 14,2 ° % à 10,2 ° % ; équilibrée par une légère baisse du taux de mortalité, passant de – 13,4 ° % à 12,9 ° %.
Le 36, un département à population vieillissante
Si l’on se réfère à la structure d’âge de la population au niveau national, le département de l’Indre ne fait pas exception. La population est âgée. En 2012, les personnes âgées de plus de 60 ans représentent sur la totalité de la population du 36 un taux de 29,8 %, si au niveau national, ce taux est de 21,4 %. L’augmentation du nombre des personnes âgées dans l’Indre est non seulement le fait d’un phénomène de longévité croissante, donc d’un gain d’espérance de vie, mais aussi de l’arrivée des générations nées après-guerre. En 2012, les jeunes représentent 43 % des adultes contre 48 au niveau national.