Origine des pompes funèbres : vérité et légende

A l’origine, pour désigner les employés de pompes funèbres, on parlait de croque-morts. Or vous connaissez sûrement la légende selon laquelle on leur donnait ce surnom car ils avaient pour habitude de mordre le gros orteil des défunts pour vérifier qu’ils n’étaient plus du monde des vivants.

Il paraîtrait que la raison pour laquelle on a fini par appeler cette profession « pompes funèbres » plutôt que « croque-mort »viendrait du fait que ce métier se léguait de père en fils. Le jour où la femme d’un croque-mort ne mit pas de garçon au monde, c’est une fille qui prit le relais.

La légende dit qu’on lui amena un homme sans jambe, elle mordit alors le seul membre situé à l’extrémité. Depuis cette anecdote, on préféra utiliser l’appellation « pompes funèbres ».

Si on se fie à cette croyance populaire, on se dit que ce n’est pas si étonnant que de nombreuses personnes furent enterrées vivantes.

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Au XIème siècle, une épidémie de peste fit rage en Europe. Pour éviter d’être contaminée, la population se servait de crochets de boucher accrochés à de longs bouts de bois pour déplacer les corps jusqu’aux fosses communes qu’on appelait « crocs ». L’expression « croquer les morts » viendrait donc de cette méthode.

La deuxième hypothèse, avancée par le dictionnaire de l’Académie Française, soutient que l’étymologie du mot est associée au fait de faire disparaître les morts.

Alors préférez-vous la légende, la théorie soutenue par les historiens ou la dernière définition provenant du dictionnaire ?

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